L'hérésie d'Horus : Partie en ligne

"Je ne sais si nous pourrons sauver beaucoup d'humains de cette ville, reste à voir si la corruption s'est propagée sur toute la planète."

En attendant le corps à corps j'entame une prière à l'Empereur (un peu comme pouvaient le faire les romains de l'antiquité, c'était plus à la fonction qu'à la personne).

Le reste de l'unité arrive à cinq-cent mètres des murs de la cité. La Tonnerre, la Pluie et la Foudre sont dévoué à leur cause et ils ne connaissent pas la peur. Mais un doute les habite. Une question qui entame leur volonté : Et si ce monde ne méritait pas d'être sauvé ?

La dévotion du Tonnerre et sa "prière" à l'Empereur rendent instantanément du courage à Chelliel et Aloysius.

Ludwik traverse l'épaisse muraille et se retrouve dans la somptueuse cité blanche. Des bâtisses se dressent face à lui. Sur sa gauche, il semble y avoir un ancien poste de garde, aujourd'hui en ruine. Sur sa droite, un trou béant le sépare du reste de la rue.

Il n'y a pas âme qui vive. Il n'y a qu'un silence mortifère et toujours cette odeur nauséabond.

Je rentre dans l'ancien poste de garde discrètement.

Ludwik entre dans les ruines. Le petit poste de garde n'est plus qu'un amas de pierre encadré par quelques murs. Le frère scout distingue qu'au fond de la pièce se trouve une créature tournée vers le mur. C'est l'un des xenos comme il en a déjà vu. Le monstre est en train de pianoter sur un cogitateur (ordinateur) dont l'écran nacré laisse entrevoir un alphabet étrange.
La créature n'a pas vue Ludwik.

je m'approche étant DISCRET, mais pas trop, juste assez pouvoir ce qu'il écrit. Sous ma cape je tiens mon épée de combat, prêt à la sortir à n'importe quel moment!

Le frère scout ne connait pas ces mots.
Soudain, le monstre hume l'air comme s'il sentait quelque chose...

"Notre frère scout n'est toujours pas revenu, il serait peut être bon de voir si nous avons d'autres possibilités d'approche."

Vous avez raison.

Je propose de suivre les créatures s'étant dirigées vers la plage.
Soyons le plus discret possible.

Et sur ce, j'entame le mouvement.

Etant VIF et ATHLETIQUE, je saute sur la créature et lui coupe la gorge.

Ludwik saute sur la créature qui n'a pas le temps de se tourner. Son couteau se plante profondément dans la gorge de la bête mais ne semble pas lui faire de mal.

L'unité Tempête s'avance et suit les xenos trainant les aberrations comme si elles étaient des esclaves. La petite troupe monstrueuse s'arrête sur la plage. Deux Xenos emmènent la huitaine d'esclaves et les traînent dans l'eau jusqu'à la taille.

Soudain, la mer est secouée de flots rageurs et bouillonne comme personne ne l'a jamais vu.

Je tente le plus rapidement possible de viser les trois coeurs de la créature.

Rapidement, la main de la bête se ferme autour du cou du jeune frère.
La lame du scout transperce l'armure du monstre au niveau du ventre et un sang rouge s'écoule en inondant le sol.
Mais la main de la créature se serre de plus en plus fort.

VIF, d'une main je m'injecte un stimulant de combat, et tente, paniqué, de repousser cette main monstrueuse qui tente de me tuer.

"Avez vous une idée de ce qu'ils font frère Aloysius?"

Je tend la main en signe d'arrêt, signifiant ainsi que nous restons sur place pour observer l'étrange phénomère.

J'attend alors un possible eclaircissement d'Aloysius sur ce qu'il se passe.

Le stimulant de combat fait effet rapidement. D'un seul coup, la force et l'agressivité du frère scout sont décuplées. De ses coups de poignards enragés dans le ventre de la bête sorte des flots d'entrailles et de viscères.

Ce n'est qu'après un long moment que la main du xéno se desserre de la gorge de Ludwik.

Mes frères, tout va bien. J'ai dû affronter une de ces créatures.
Je regarde ce qu'il était en train d'effectuer. Mais avant ça, je vérifie que personne ne vient (à cause du bruit).

Des petits navires se découpent sur l'horizon de la mer bouillonnante. Les esclaves hurlent en essayant de s'échapper mais les xénos les retiennent sans mal à l'aide des chaînes...

Peu à peu les navires approchent. Six bâtiments d'os et de bois se distingue et avance à une vitesse ahurissante. Tous sont occupés par des dizaines de xénos étrange, ressemblant à ceux que l'Unité Tempête voit et rencontre, mais de plus petite taille. Chacun est coiffé et vêtu d'habit primitif et de colifichets préhistoriques. "Ils ressemblent à des civils" se dit le Capitaine Chelliel.

La mer bouillonne de plus en plus à mesure que les navires approche, comme si leur présence brûlait la mer. Les esclaves hurlent de douleur, mais leur garde ne bronche pas.

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Ludwik écoute la ville autour. Pas un bruit ne vient à ses oreilles. Rapidement il regarde l'écran nacré du cogitateur. Le mécanisme simple à base d'une demi-douzaine de touches et le petit nombre de signe font penser à un système de commande mécanique.

Je continue d'inciter mes frères à attendre, considérant qu'il serait dangereux de faire remarquer notre présence, les xenos étant nombreux, certains trouveraient peut-être le temps de s'enfuir et de donner l'alerte.

Je considère de toute manière la vie des esclaves comme souillée par la corruption, et que leur salut ne passera que par une mort rapide.

Je méprise ces humains qui ne semblent pas s'être battus pour garder leur liberté. Je suis toute fois perturbé par les personnes sur les navires, la réaction de la mer et la vitesse de ces navires ne me semble nullement naturel et l'Empereur est clair sur le sort que l'on doit réserver aux hérétiques.

Je signifie à mes coequipiers de se tenir prêt à intervenir une fois que nous auront observé ce qu'il advient aux esclaves. Une fois nos informations récupérées, il sera temps de passer à l'action.

Je resors de la cité pour rejoindre mes frères.

Aloysius est intrigué par la réaction de l'eau face au navire. Les navires contiennent ils des éléments technologiques qui seraient susceptibles de faire bouillir l'eau ?

Ludwik retourne vers la muraille, la porte est toujours ouverte et il s'y engoufre pour rejoindre ses frères d'armes.

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Aloysius scrute les embarcations à l'aide de ses instruments. Sous l'eau, les navires semblent être tractés par des créatures étranges, de la taille de gros poissons, dégageant une chaleur proche des 220°.

Les xénos font monter les esclaves sur les navires à grand coup de lances et de grognements.

Je sens la divine colère monter en moi et si je considère que nous pouvons gagner le combat, j'annonce à mes frères que je vais charger car je ne peut rester immobile face à ces créatures.